Mbappé perd son prestige jour après jour à Paris !
Luis Enrique cherche un leader et ce n’est pas Mbappé. Les derniers matches du PSG ont montré que Kylian Mbappé n’avait pas vraiment l’étoffe d’un patron.
Kylian Mbappé est aujourd’hui le meilleur réalisateur de l’histoire du PSG. C’est un fait et nul n’est en mesure de le contester. Avec 220 réalisations, dont 8 réussies depuis l’entame de la saison en cours, le Bondynois trône tout au haut de ce classement. Loin devant les autres. Mais être le meilleur buteur de l’équipe ne fait pas de vous un leader. Pour cette étiquette, d’autres critères entrent en ligne de compte et Mbappé ne les remplit pas tous.
Face à Newcastle, Mbappé a été tout sauf un patron
Actuellement, Mbappé est le vice-capitaine du PSG derrière Marquinhos. Il lui est d’ailleurs déjà arrivé de porter le brassard de capitaine en l’absence du Brésilien. Néanmoins, sur ce qu’il montre sur le terrain, on peut avancer que le costume de patron est un peu trop grand pour lui.
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Si Mbappé était capitaine dans l’âme, il n’aurait pas livré le visage qu’il a offert mercredi dernier face à Newcastle (1-4) quand le bateau parisien tanguait. Et on ne parle pas de sa prestation technique, mais de son attitude. A Saint-James Park, et même si son coach a suggéré le contraire, il a tout simplement failli dans ce domaine. Tous les observateurs ont été unanimes sur le fait qu’il n’a pas montré le bon exemple à ses coéquipiers.
Ni leader technique, ni leader tout court
L’ancien monégasque n’a été jamais de ceux qui rameute les troupes, en haranguant et en poussant ses coéquipiers par la voix. Mais, il aurait pu le faire différemment. En étant par exemple le premier à fait l’effort défensif et essayer de ralentir les attaques adverses. Ça n’a pas été le cas. Il a même donné l’impression de se désintéresser du jeu, y compris sur les séquences où c’était lui qui était à la perte du ballon. « Il a beaucoup trop regardé ses coéquipiers faire le travail défensif », a notamment relevé l’ancien parisien Laurent Robert dans L’Equipe.
A défaut de guider ses équipiers et être en première ligne pour défier la tempête, Mbappé aurait pu être le leader technique de cette formation. Mais, il semblerait que ce rôle aussi ne semble pas trop lui correspondre. Avec les départs conjugués de Lionel Messi et de Neymar, il était attendu pour performer dans ce registre. En vain. Il y a ses buts certes, mais les buts ne font pas tout. Dans le jeu, il n’est définitivement pas celui qui inspire le reste du groupe.
Alors oui, il y a les circonstances atténuantes à prendre en compte. A sa décharge, cette préparation tronquée, liée à son conflit avec le PSG. Le champion du monde 2018 aurait beaucoup plus pâti mentalement de cette mise à l’écart qu’il n’a bien voulu le montrer. Quant aux conséquences physiques de ce retard dans la préparation, elles paraissent déjà évidentes. Mais est-ce que c’est facteurs expliquent à eux seuls la nonchalance qu’affiche de plus en plus souvent le numéro 7 parisien sur le rectangle vert ?
Mbappé ne sera jamais un Rai ou Ibra
Et cela arrive aussi régulièrement lors des matches où son équipe est en souffrance. Quand le PSG est dans le dur, Mbappé endosse de temps à autre le costume de sauveur, mais il y en a aussi d’autres où il ne se montre pas à la hauteur au niveau du caractère. L’exemple le plus saisissant c’est cette finale de Coupe de France contre Rennes (en 2019) où il a dégoupillé, laissant son équipe à 10. Selon Goal. Mais il y a aussi eu d’autres rencontres où il est apparu inexistant, comme la finale de C1 contre le Bayern en 2020 ou lors de l’élimination contre Manchester United en 2019. Evidemment ce n’est pas facile de se démarquer quand le collectif entier est à la ramasse, mais n’est-ce pas le propre d’un capitaine que de savoir maintenir le cap par vents contraires ? Et puis, ne l’a-t-il pas déjà fait en sélection, lors du plus grand des matches notamment, à savoir la finale de la Coupe du Monde ?
A Paris, Mbappé ne sera donc peut-être jamais un Rai, un Ibrahimovic ou un Thiago Motta, les références ultimes en terme de leadership au sein de ce club. Mais, de par son statut, il a aussi le droit de ne pas être totalement neutre et assumer ses responsabilités quand les évènements l’imposent. Et ce même s’il n’a plus qu’une année à tirer du côté du Parc des Princes. Rapporte Goal