Vidéo.. Des militants anti-olympiques organisent un « die-in » dans le magasin de Paris 2024
Un collectif a placé des pancartes devant le siège du comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo), tandis que 70 organisations dont Médecins du monde ont écrit une lettre ouverte au comité d’organisation.
Ce vendredi 1er décembre, une cinquantaine de manifestants ont occupé le chantier de la future Arena Porte de la Chapelle afin de protester contre la situation des travailleurs sans-papiers. Des discussions avec la mairie socialiste du 18e arrondissement ont ensuite eu lieu dans l’après-midi.
Le chantier de la future Arena Porte de la Chapelle, l’un des sites des Jeux olympiques 2024 de Paris, a été brièvement occupé vendredi par des manifestants pour protester contre la situation de travailleurs sans-papiers, a-t-on appris de sources concordantes.
À l’appel notamment de la CNT-SO (Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité Ouvrière) une cinquantaine de manifestants, selon ce syndicat, se sont introduits sur le site. Une première opération avait eu lieu le 17 octobre sur le même chantier, situé dans le nord de la capitale.
Les manifestants reçus à la mairie
Bouygues, le groupe de BTP chargé de la construction de l’Arena Porte de la Chapelle, « refuse » que les travailleurs sans-papiers ayant déposé en préfecture une demande de permis de séjour « et qui, selon le protocole (signé le 17 octobre, ndlr), doivent être maintenus dans l’emploi, reviennent travailler sur son chantier exemplaire », a accusé la CNT dans un communiqué.
« Douze à quinze travailleurs intervenant sur ce chantier sont concernés », a précisé à l’AFP un membre du syndicat, Etienne Deschamps.