Mort de Nahel: Deschamps prend la parole après le communiqué des joueurs appelant les émeutiers au calme
Sélectionneur de l'équipe de France, Didier Deschamps soutient l'initiative de ses joueurs qui ont publié vendredi dernier un communiqué d'appel au calme après les violences urbaines survenues ces derniers jours en France, consécutives de la mort de Nahel
Didier Deschamps soutient l'initiative des Bleus. Dans un entretien à RTL qui sera diffusé ce dimanche, le sélectionneur de l'équipe de France s'exprime sur les prises de parole de ses joueurs après la mort de Nahel et les violences urbaines survenues dans la foulée.
"C’est une initiative qui va dans le sens du groupe et de l’unité"
Le 27 juin dernier, Nahel, un adolescent de 17 ans, a trouvé la mort après avoir été touché par le tir d'un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre. Sur son compte Twitter, Kylian Mbappé dénonçait dès le lendemain "une situation inacceptable" là où d'autres comme Jules Koundé et Aurélien Tchouaméni ont aussi pris position.
"Le sport a un rôle sociétal important et les sportifs ont aussi un rôle de citoyen", commente Deschamps pour RTL. Vendredi dernier, plusieurs joueurs de l'équipe de France ont partagé un communiqué pour un appel au calme, après les émeutes qui ont touché plusieurs villes en France. "Personne, et encore moins les joueurs peuvent avoir la prétention de pouvoir résoudre tous les problèmes du quotidien mais c’est une initiative qui va dans le sens du groupe et de l’unité", indique le sélectionneur, selon rmcsport.bfmtv.
"J’ose espérer que ça puisse avoir suffisamment influence pour retrouver un peu plus de calme et de sérénité", poursuit Didier Deschamps à propos de ce communiqué. Le champion du monde 1998 avait rapidement affiché son soutien à ce message: "Alors que notre pays souffre, nos joueurs ont décidé de lancer un appel au calme. Je salue leur initiative, à laquelle mon staff et moi nous associons. Nous avons également une pensée pour la famille de Nahel. Toutefois, sans vouloir donner de leçons à personne, j’ai la profonde conviction que la violence n’a jamais rien résolu."