Une nouvelle crise diplomatique suite aux accusations de génocide à Gaza
Le président colombien, Gustavo Petro, a récemment déclenché une vague de controverses en accusant Israël de perpétrer un “génocide” dans la bande de Gaza.
Cette déclaration survient dans un contexte tendu, alors que les États-Unis ont une fois de plus levé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, exigeant un cessez-le-feu immédiat dans la région.
Petro a exprimé sa solidarité avec son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula Da Silva, lui-même impliqué dans une crise diplomatique après des déclarations similaires.
Dénonçant les pertes tragiques en vies humaines, Petro a déclaré: “À Gaza, il y a un génocide. Des milliers d’enfants, de femmes et de personnes âgées sont lâchement assassinés.”
Les tensions ont atteint un sommet lorsque Lula a comparé l’offensive israélienne à l’extermination des Juifs par les nazis.
En réponse, le ministre israélien des Affaires étrangères a déclaré que Lula était persona non grata en Israël jusqu’à ce qu’il retire ses propos et présente des excuses.
Pendant ce temps, la bande de Gaza reste plongée dans une crise humanitaire dévastatrice, avec des frappes israéliennes meurtrières et le veto américain à une résolution de l’ONU pour un cessez-le-feu. Rapporte Le Figaro.
Près d’un million et demi de personnes sont massées dans la ville de Rafah, selon l’ONU, confrontées à une frontière fermée avec l’Égypte.
Cette escalade des tensions souligne l’urgence d’une action internationale concertée pour mettre fin à la violence et apaiser la souffrance des civils pris au piège dans ce conflit en spirale.