Photos - Les baleines à bosse font une rare apparition dans les eaux britanniques
Les baleines à bosse font une apparition rare dans les eaux britanniques en début d'année 2025.
Elles ont captivé les observateurs de la faune tout le long de la côte sud-est de l'Angleterre, particulièrement entre Eastbourne et Hastings, ainsi qu'à Kent et en Cornouailles
Ces spectaculaires sauts hors de l'eau, montrant des baleines de 40 tonnes, laissent entrevoir un signe prometteur de rétablissement pour une espèce autrefois menacée.
Bien que les baleines à bosse soient habituellement observées sur la côte ouest du Royaume-Uni, elles ont cette année été vues se déplaçant le long de la côte est, un phénomène rarissime. Ces observations ont alimenté l’espoir d'une augmentation du nombre de ces cétacés, qui avaient frôlé l'extinction dans les années 1990 à cause de la chasse commerciale.
Leur nombre mondial est désormais estimé à environ 84 000 individus, et l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) les classe parmi les espèces de "moindre préoccupation".
Les scientifiques notent que les baleines à bosse, bien qu’en recrudescence, pourraient également être poussées à modifier leurs trajectoires en raison du réchauffement des océans, qui modifie la répartition des proies, telles que le krill et le hareng. Ces changements pourraient forcer les baleines à s'aventurer plus loin à la recherche de nourriture, modifiant ainsi leur migration traditionnelle.
Le comportement observé lors de ces apparitions, comme les sauts et les claquements de nageoires, est souvent interprété comme une forme de communication, utilisée pour interagir avec d’autres baleines sur de longues distances. Les scientifiques estiment que ces phénomènes offrent de précieuses informations sur les habitudes sociales et les stratégies de communication des baleines.
Les chercheurs soulignent que bien que la reprise de la population de baleines à bosse soit encourageante, il est nécessaire de continuer à observer les impacts potentiels du changement climatique et de la surpêche sur les parcours migratoires et les habitats de ces animaux majestueux, rapporte DailyMail.