Présidentielle au Sénégal : Ni le PDS ni Karim Wade ne se laisseront enterrer vivants
C’est la tentative de la dernière chance. Le 11 mars, le Parti démocratique sénégalais (PDS) a déposé deux recours auprès de la Cour suprême afin de faire annuler le décret fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars.
Au Sénégal, c’est le 7 mars dernier que le Conseil constitutionnel, dans un communiqué, a annoncé que le premier tour de l’élection présidentielle allait se tenir le 24 mars.
L’annonce a confirmé la date fixée plus tôt par le président Macky Sall. Initialement, la plus haute instance du système judiciaire du Sénégal avait fixé la présidentielle au 31 mars, une semaine après celle arrêtée par la présidence.
Selon le communiqué des sages, les décrets pris par le président de la République sont donc "conformes à l'exigence" d'organisation du scrutin avant la fin du mandat du président Macky Sall le 2 avril.
Cependant, le Conseil a fait barrage à un réexamen de la liste des 19 candidats qu'il avait validée dès janvier, à un désistement près survenu depuis.
Le président Sall a justifié le report par la crainte de nouveaux troubles, après ceux connus en 2021 et 2023, en cas d'élection contestée. Exit donc Karim Wade et Ousmane Sonko.