Vidéo.. RDC: des milliers de partisans de Moïse Katumbi acclament leur leader à Lubumbashi
La dernière ligne droite de la campagne électorale en RDC, Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle était à Lubumbashi, hier, samedi 16 décembre. Des milliers de ses partisans ont assisté à son discours de campagne.
Mais ce rassemblement a été précédé par une montée de tension dans la ville, à la suite notamment de la délocalisation par les autorités municipales du lieu de la rencontre. Aussi, quelques véhicules des particuliers ont été incendiés par des jeunes proches de l’UDPS, parti du président Félix Tshisekedi. Les militants du parti Ensemble pour la République, eux, restent confiants et espèrent que leur leader Moïse Katumbi va remporter cette élection.
Après une marche à pieds sur près de cinq kilomètres, Moïse Katumbi est arrivé à la place Square-Forrest. Au cours de son discours, l’opposant candidat s’est engagé à lutter contre le tribalisme. Il souhaite aussi améliorer les conditions de vie de la population en créant des emplois et en réduisant le taux d’inflation.
« Nous espérons que la vie va changer »
Ce discours d’une dizaine de minutes a séduit ce militant âgé de plus de 60 ans du parti Ensemble pour la République : « Nous sommes là pour soutenir Moïse Katumbi afin qu’il soit élu président. Nous espérons que la vie va changer pour nos enfants et nous. Nous voulons avoir du travail. Et puis, en RDC, il n’y a pas d’ électricité, les routes sont en mauvais état. Nous souffrons. Il nous faut quelqu’un qui va relever ce pays. »
« Un homme de paix »
Grace Kakule, une autre militante interpelle le candidat Katumbi : « Nous aimons Moïse Katumbi. S’il est élu, il ne devrait pas changer d’attitude. Nous voulons qu’il reste un homme de paix qui va s’occuper de nous, le petit peuple. »
Ce rassemblement devait se tenir à la place de la Poste, où, dix jours plus tôt a eu lieu le meeting du président-candidat Félix Tshisekedi. Mais le maire de Lubumbashi a refusé au parti Ensemble pour la République d’utiliser ce même endroit. Il a invoqué, « des raisons de sécurité et d’assainissement » prévus ce samedi, selon RFI.