Rentrée scolaire : vers une école unifiée, la révolution de la tenue unique
La mise en place de la "tenue unique" à l'école a été annoncée à l'automne précédent. Cette année, cette initiative est en cours dans environ une centaine d'écoles sur une base volontaire, en vue d'une éventuelle généralisation en 2026.
L'introduction de la "tenue unique" à l'école, qui constitue l'une des principales nouveautés de la rentrée 2024, a été initialement annoncée à l'automne 2023. Elle est actuellement mise en œuvre dans une centaine d'établissements scolaires, sur une base volontaire, en prévision d'une éventuelle généralisation en 2026.
Certains établissements l'ont introduite dès le premier trimestre de 2024, tandis que d'autres prévoient de la mettre en place pour la rentrée de septembre, comme à Nice.
Blouses, polos, pantalons, jupes... ce sont autant de tenues unifiées dans chaque établissement participant à cette expérimentation. L'objectif du gouvernement est de renforcer la cohésion entre les élèves.
Combien d'élèves sont concernés ?
Le port de l'uniforme est testé dans les écoles, les collèges et les lycées. Sur les 12 millions d'élèves inscrits cette année, seuls ceux des 90 établissements volontaires vont essayer la tenue unique. C'est finalement très peu, soit 0,15 % des quelque 60.000 établissements français.
Qui finance ce dispositif ?
"Ces uniformes vont être payés par les communes, les départements et les régions pour une part, et par l'État, qui finance également une partie pour un budget recommandé par l'État de 200 € par élève", explique dans le sujet en tête de cet article François Lenglet, le spécialiste économie de TF1. "C'est cher, ça représente de l'argent, surtout pour des collectivités locales dont les finances sont en mauvais état." Les parents ne payent donc rien.
En moyenne, l'équipement comprend deux rechanges, mais certaines collectivités locales fournissent plusieurs vêtements et la facture peut vite grimper. À Limoges, environ 900 euros par élève ont été dépensés dans une seule école. Le prix à payer pour treize pièces distribuées à 200 enfants, en partie financées par l'État.
À Reims, le montant total par élève est d'environ 160 euros pour cinq écoles primaires. Si l'expérimentation est concluante, cette tenue unique pourrait être généralisée dès la rentrée 2026.