Vidéo. Roland-Garros : Rafael Nadal défait au premier tour par Alexander Zverev, pour sa possible dernière à Paris
Ce lundi 27 mai, à l’image de l’orage qui planait sur la capitale, Roland-Garros sentait la poudre. Quatre jours que les fans de tennis ne pensaient qu’à un match.
A cet affrontement entre un Rafael Nadal vieillissant, absent des courts depuis presque deux ans, redescendu à la 275e place au classement ATP, et un Alexander Zverev au top de sa forme, 4e joueur mondial et récent vainqueur de Rome, le dernier gros tournoi en date.
En bref, une rencontre déséquilibrée, probablement le premier tour le plus attendu de l’histoire du Grand Chelem parisien et le possible dernier bal du roi absolu de l’ocre parisien.
Tout ça à la fois. Au terme d’un match bien plus accroché que le score (6-3, 7-6, 6-3) ne peut le laisser penser, l’Allemand a finalement plié l’affaire en à peine plus de trois heures.
Avant le début de la rencontre, les places autour du court Philippe-Chatrier valaient de l’or, affiche cinq étoiles oblige. Pas un siège de libre en tribunes, le gratin du tennis mondial (Djokovic, Swiatek, Alcaraz) installé en loges. Nadal est accueilli en rock star par une standing ovation. L’ambiance monte encore quand le speaker le présente pendant son échauffement : le palmarès de l’Espagnol est si long Porte d’Auteuil qu’il lui faut bien une minute pour en venir à bout.
Voilà le contexte dans lequel Rafael Nadal se présente sur la ligne de service pour lancer le match peu après 15 heures. Malgré quatorze Roland-Garros remportés et 115 matchs disputés à Paris, le taureau de Manacor semble d’abord rongé par l’enjeu. Il envoie un amorti, pourtant pas des plus difficiles, dans le filet ; se fait allumer par Zverev sur un coup droit long de ligne ; rate deux services. Et voilà qu’après deux minutes de jeu, il pointe déjà avec un break de retard au compteur.
Son adversaire n’est pas beaucoup plus vaillant, balbutie un peu son tennis mais conserve tant bien que mal sa mise en jeu. Gros coup de froid d’entrée sur le Chatrier : peut-être que le duel annoncé déséquilibré l’était vraiment et que la partie va tourner à la boucherie, selon la Libération.