Sommet de la CEDEAO : Le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso au centre des débats (Infographie)
La 66ᵉ session ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO s’ouvre ce dimanche 15 décembre 2024 sous la présidence du président nigérian Bola Tinubu.
Cette rencontre se concentre sur des dossiers majeurs liés à la sécurité régionale et à l’intégration économique en Afrique de l’Ouest.
Les tensions avec le trio AES
Les relations politiques et diplomatiques avec le Mali, le Niger et le Burkina Faso seront au cœur des échanges. Ces trois pays, dirigés par des juntes militaires, ont décidé de quitter la CEDEAO en janvier 2025. Le rapport de médiation du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, désigné comme médiateur, sera présenté. Une récente annonce du général malien Assimi Goïta concernant l’absence de visa pour entrer dans la Confédération des États du Sahel (AES) a également suscité des réactions.
Sécurité régionale : Un défi majeur
La région reste confrontée à une montée des attaques terroristes, particulièrement dans les trois pays ayant quitté la CEDEAO. Ces tensions sécuritaires exigent une coopération accrue entre les États membres pour renforcer la stabilité malgré les différends politiques.
Intégration économique : Les priorités
Les discussions aborderont les enjeux économiques comme :
• Le paiement de la taxe communautaire par les États membres.
• La libéralisation du commerce pour faciliter la circulation des biens, des personnes et des services à travers la région.
Ce sommet s’annonce crucial pour l’avenir de l’Afrique de l’Ouest. Les décisions prises auront un impact déterminant sur la stabilité régionale dans un contexte de tensions croissantes.