Sous le règne des Frères, la Tunisie s'enfonce dans d'énormes crises économiques
Après 2011, la Tunisie a progressivement commencé à ralentir la croissance de son PIB, passant d'une moyenne de 9 % en 2010 et 2011 à une contraction de 11,4 % l'an dernier.
Après des années de renaissance économique, la Tunisie a commencé à reculer après l'entrée progressive des Frères au pouvoir, que ce soit au gouvernement ou au parlement, pour faire reculer le pays de plusieurs décennies, faute de gestion du dossier économique.
Aujourd'hui, la Tunisie vit sous la férule des Frères musulmans sur l'aide étrangère et les subventions, non seulement financières, mais aussi en demandant une aide d'urgence pour faire face au Coronavirus, qu'elle n'a pas pu gérer depuis mars dernier.
C'est ce qui a poussé le peuple tunisien à exiger le changement et la fin de l'ère des Frères depuis hier, dimanche, alors que les événements s'accéléraient en Tunisie pour briser les machinations des Frères, où le président tunisien Kais Saied a mis fin à l'ère du système des Frères musulmans.
Ainsi, du jour au lendemain, les Tunisiens ont renversé la Confrérie, après une décennie au cours de laquelle ils ont détruit la liberté du peuple dont Abou el Kacem Chebbi (poète tunisien) a dit un jour : « Si le peuple veut vivre, alors le destin doit répondre ».
Les données officielles appartenant à la Banque mondiale montrent que l'économie tunisienne a enregistré des taux de croissance d'au moins 5% du début du millénaire jusqu'au début de la révolution de 2011, au cours de laquelle les taux de pauvreté et de chômage ont diminué, et les taux d'inflation ont enregistré les objectifs de la banque centrale.
Mais après 2011, le pays a progressivement commencé à ralentir la croissance de son PIB, passant d'une moyenne de 9% en 2010 et 2011 à une contraction de 0,15% en 2014.
Depuis 2017, le pays n'a enregistré aucun taux de croissance supérieur à 1,5% jusqu'à la fin de l'année dernière, atteignant 1,4% en 2017, puis 1,2% en 2018 et 1,3% en 2019, avant d'enregistrer une contraction de 11,4% en 2020.
Face à la baisse des taux de croissance, les taux de chômage sont passés d'une moyenne de 12 % avant 2010. Le taux de chômage a bondi dans les premières années de la révolution à 18,33 % en 2011, puis a enregistré 17,3 % en 2012 et 16 % en 2013.
Depuis 2011, le taux de chômage sur le marché tunisien n'a pas été inférieur à 15%, au milieu des grands défis auxquels le pays a été confronté pour créer des opportunités d'emploi et attirer les investissements directs étrangers, portant le taux de chômage à 16,7% à la fin de l'année dernière.
Les taux d'inflation n'étaient pas meilleurs. Alors que les prix moyens à la consommation étaient de 2,5% au cours de la première décennie du millénaire actuel, des taux en hausse ont été enregistrés au cours de la dernière décennie, selon les données du Fonds monétaire international.