Modélisation de la qualité de l'air... un système avancé développé par Abu Dhabi
L'Autorité de l'Environnement d'Abou Dabi a développé un nouveau système avancé de modélisation de la qualité de l'air dans l'émirat d'Abou Dabi.
Cela s'inscrit dans ses efforts visant à renforcer ses capacités en matière de gestion des émissions et à établir un cadre de modélisation répondant aux besoins de l'émirat.
Le nouveau système soutient les efforts réglementaires de l'autorité en évaluant les impacts cumulatifs attendus des nouvelles installations et des projets de développement urbain sur la qualité de l'air, dans le but de réduire la pollution de l'air à Abou Dabi et d'améliorer sa qualité.
Il soutient également l'évaluation de l'efficacité des plans d'action et des politiques futures, et fournit un soutien technique en formant l'équipe de l'autorité et en renforçant leurs capacités pour identifier les concentrations de pollution les plus élevées et cartographier annuellement la qualité de l'air dans l'ensemble de l'émirat.
Le système contribue à l'évaluation des modèles de dispersion des polluants atmosphériques, qui montrent la distribution des niveaux de pollution dans l'air afin d'évaluer l'impact environnemental des sources de pollution.
Le nouveau système de modélisation soutient également l'évaluation des plans de lutte contre la pollution de l'air, des lois et des stratégies dans ce domaine, en vue d'améliorer la qualité de l'air et d'établir des prévisions sur les tendances futures liées aux options de planification par zones.
De plus, le système contribue à améliorer la précision des prévisions de la qualité de l'air diffusées au public, ainsi qu'à renforcer les connaissances scientifiques et à soutenir la recherche sur la qualité de l'air à Abou Dabi et aux Émirats arabes unis, en mettant particulièrement l'accent sur l'ozone et les particules fines en suspension dans l'air.
M. Faisal Al Hammadi, directeur exécutif du secteur de la qualité environnementale de l'Autorité de l'Environnement d'Abou Dabi, a déclaré : "La qualité de l'air est un élément essentiel pour préserver la santé humaine et la biodiversité, c'est pourquoi nous avons besoin d'outils et de systèmes solides, fondés sur des preuves, pour garantir le contrôle de la qualité de l'air, soutenir le choix de mesures de réduction de la pollution de l'air, et protéger la santé humaine et l'environnement".
Il a ajouté : "Dans le cadre de notre mission de préserver la qualité de l'air à Abou Dabi, nous avons développé un système de modélisation avancé de la qualité de l'air dans l'émirat, renforçant ainsi notre capacité à assurer une meilleure qualité de l'air pour tous. Cela permet de prendre des décisions éclairées basées sur la science et d'utiliser des technologies avancées pour atteindre un équilibre optimal entre la croissance économique, la protection de l'environnement et le bien-être social. Le nouveau système se distingue par sa capacité à soutenir immédiatement les activités de délivrance de permis, à évaluer la conformité et à élaborer des scénarios pour les plans futurs. Il contribue également à renforcer les prévisions sur la qualité de l'air, à sensibiliser et à identifier les impacts du climat et des odeurs sur la qualité de l'air".
Le chemin vers la durabilité mondiale
Le nouveau système soutiendra également notre capacité à évaluer l'exposition des populations à la pollution de l'air, ainsi que l'impact des sources locales et régionales. Il permettra également le développement d'outils et de bases de données efficaces pour prédire les prévisions futures, ce qui contribuera à accélérer le processus de prise de décision en cas d'urgence environnementale.
Il convient de mentionner que les principales pollutions de l'air à Abu Dhabi sont les particules en suspension dans l'air et l'ozone au niveau du sol. Les niveaux de dioxyde de soufre se situent dans les limites autorisées par les normes des Émirats arabes unis dans la plupart des régions du réseau de surveillance de la qualité de l'air. Cependant, une augmentation de sa concentration a été observée ces dernières années dans la région de Al Dhafra.
Les niveaux de concentration de sulfure d'hydrogène sont dans les limites non nocives pour la santé publique dans l'émirat, mais des incidents récurrents de propagation d'odeurs nauséabondes dues à ses émissions ont été enregistrés.
Les niveaux de dioxyde d'azote et de monoxyde de carbone dépassent les limites autorisées par les normes de qualité de l'air des Émirats arabes unis.
Tous les secteurs concernés participent aux efforts déployés pour améliorer la qualité de l'air, notamment la surveillance, la réglementation, la mise en œuvre et la planification environnementale, ainsi que la recherche et la sensibilisation afin de fournir un environnement plus sain et une meilleure qualité de vie.
Les modèles de qualité de l'air sont soutenus par de nombreux partenaires stratégiques de l'Agence de l'Environnement, tels que le ministère du Changement climatique et de l'Environnement, le Bureau exécutif d'Abu Dhabi, le Département de la Santé, la Police d'Abu Dhabi, le Département des Municipalités et des Transports, le Département du Développement économique, le Département de l'Énergie, le groupe Adnoc, et d'autres.