Étude : Les pays à faible revenu sont confrontés à un énorme déficit en matière de financement climatique
Une étude publiée hier en marge de la COP28 montre que les pays à faible revenu reçoivent une petite partie des financements nécessaires pour faire face au changement climatique.
La Climate Finance Leadership Alliance a déclaré dans son étude que certaines villes sont en première ligne des risques climatiques et responsables des trois quarts des émissions mondiales, mais que les banques multilatérales de développement doivent adopter de nouvelles stratégies pour combler le déficit de financement croissant.
Les villes ne reçoivent qu’un pour cent du financement climatique dont elles ont besoin, estimé à 5 400 milliards de dollars par an jusqu’en 2030, selon l’étude, la toute première étude sur la finance urbaine réalisée par les principales banques multilatérales de développement.
La part du financement des banques multilatérales de développement allouée aux projets climatiques liés aux villes s'est élevée à 62 milliards de dollars entre 2015 et 2022, soit 21 % du total, malgré les taux rapides d'urbanisation dans le monde, selon l'étude.
L'étude était basée sur l'analyse des données de 815 projets liés au climat dans les zones urbaines financés par ces banques au cours de cette période.
L'étude appelle les banques de développement à fournir davantage de financements à des conditions concessionnelles afin d'éliminer les risques d'investissement, selon ce qui a été publié par Reuters.