Vidéo - A Sciences Po Paris, la mobilisation pro-palestinienne se poursuit
La mobilisation pro-palestinienne se poursuit vendredi à Sciences Po Paris avec l’occupation et le blocage de locaux historiques par des étudiants dont les revendications font écho aux contestations qui agitent certains prestigieux campus américains.
« Une seule solution : arrêter l’occupation ». 27 rue Saint-Guillaume, Paris. Les voix s’élèvent en même temps que l’indignation.
Depuis ce vendredi matin, environ 300 étudiants de Sciences Po Paris continuent de se mobiliser en faveur de la cause palestinienne.
Après l’intervention des CRS mercredi soir dans un autre bâtiment du campus, une dizaine d’étudiants a tout de même repris l’occupation dans la nuit de jeudi à vendredi 26 avril.
La veille, la direction avait fait appel aux forces de l’ordre afin d’évacuer le site. Selon le Comité Palestine Sciences Po, ses militants ont été « portés en dehors de l’école par plus d’une cinquantaine de membres des forces de l’ordre ».
Le comité, principale force organisationnelle, réclame notamment « la condamnation claire des agissements d’Israël par Sciences Po » et « la fin des collaborations » avec toutes « les institutions ou entités » complices « de l’oppression systémique du peuple palestinien ».
Des voix politiques divisées
Le rejet des crimes de guerre et la défense des Droits de l’Homme. Ces valeurs rassemblent la gauche. Comment les défendre, voilà qui divise. Les différents partis politiques se prononcent depuis jeudi soir, pour ou contre la mobilisation.
Depuis ce vendredi matin, de nombreux députés La France Insoumise se rendent sur place. Les représentants du parti affirment un soutien ferme aux étudiants mobilisés.
« Vous êtes à cet instant pour nous l’honneur de notre pays » , a encouragé Jean-Luc Mélenchon, dans un message audio diffusé par le député Thomas Portes, présent sur le campus. Rima Hasan, candidate aux élections européennes sur la liste de l’Union populaire avec la France insoumise, était aussi présente, rapporte l'AFP.