Vidéo - Argentine : Javier Milei doit déjà faire face à une grève générale
Quelques semaines après son élection, le chamboulement politique opéré par le nouveau président Javier Milei est loin de faire l'unanimité en Argentine.
Pour la première fois en quarante ans de démocratie, une grève générale appelée par la première organisation syndicale du pays aura lieu le 24 janvier prochain.
La conception de la politique de Javier Milei suscite déjà de vives critiques en Argentine.
Ainsi, le 24 janvier prochain se tiendra une grève générale, initiée par la principale centrale syndicale du pays, la CGT, pour protester contre les premiers décrets et projets de loi de la présidence ultralibérale du président fraîchement élu.
C'est la première fois en quarante ans de démocratie qu'un président chef d'État argentin doit faire face à une grève générale un mois et demi après son arrivée au pouvoir.
Hector Daer, secrétaire général de la CGT qui revendique 7 millions d'affiliés, a annoncé en conférence de presse la grève et une mobilisation prévue devant le parlement qui examinera alors les projets de loi dérégulateurs «qui vont à l'encontre de toute la société» et concentrent «tous les pouvoirs publics» sur le président, rapporte l'AFP.