Vidéo.. Cinq euros la place partout en France : le Printemps du cinéma se déroule du 24 au 26 mars
La place de cinéma à un prix attractif pendant trois jours dans toute la France est l'occasion de faire le plein de films. La hausse des tarifs d'un euro opérée l'année dernière n'avait pas découragé les spectateurs.
Cinq euros la séance pendant trois jours partout en France : le Printemps du cinéma lance dimanche 24 mars son édition 2024, au moment où la fréquentation des salles obscures reprend des couleurs. Inaugurée en 2000, cette opération se déploie jusqu'à mardi 26 mars dans quelque 6 000 cinémas de France et à toutes les séances, précise la Fédération nationale des cinémas français, qui organise l'évènement.
L'année dernière, la vague inflationniste s'était traduite par une hausse d'un euro du tarif, sans apparemment affecter la fréquentation : l'édition 2023 a drainé 2,35 millions de spectateurs contre 2,15 l'année précédente, selon la fédération. "Cela représente au moins un doublement de la fréquentation habituelle", indique à l'AFP Marc Olivier Sebbag, son délégué général.
Á 5 euros, font valoir les organisateurs, le tarif de la séance se situe bien en deçà du prix moyen de 7,20 euros qu'ont dû acquitter les spectateurs en 2022. Ce chiffre du Centre national du cinéma (CNC) masque par ailleurs d'importantes disparités puisque près de 18% des places vendues cette année-là valaient dix euros et plus.
Une fréquentation en hausse, mais pas encore du niveau d'avant la pandémie
L'édition 2024 du Printemps, promue par Audrey Lamy et Damien Bonnard dans une bande-annonce clin d'oeil aux films de braquage, arrive à un moment plutôt porteur pour le secteur. La fréquentation est actuellement tirée par le deuxième volet de Dune, qui a réuni près trois millions de spectateurs depuis sa sortie, après les succès de Bob Marley : One Love, Une Vie, Cocorico ou Maison de retraite 2.
"On voit qu'il y a un désir de cinéma qui se porte sur des films très variés, du cinéma d'auteur comme grand public, et qui concerne aussi bien les jeunes que les personnes plus âgées", se félicite Marc Olivier Sebbag, selon qui le Printemps arrive à "point nommé".