Décision de la CPI contre Netanyahu : d’autres dirigeants également visés par des mandats d’arrêt
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu fait désormais l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la Cour pénale internationale (CPI) le 21 novembre pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Aux côtés de Netanyahu, son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, et Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas, sont également visés. La CPI accuse également le Hamas de prises d’otages et de viols.
Netanyahu et d’autres dirigeants face à la CPI :
Depuis sa création en 2002, la CPI a émis 56 mandats d’arrêt, dont seulement 21 ont été exécutés. Netanyahu pourrait s’inspirer d’autres dirigeants ayant défié la CPI, comme Omar el-Béchir, ancien président du Soudan, qui a voyagé en Égypte malgré un mandat d’arrêt. Il demeure toutefois protégé par les autorités soudanaises.
Le cas de Vladimir Poutine :
Vladimir Poutine, sous mandat d’arrêt depuis mars 2023 pour crimes de guerre en Ukraine, a dû limiter certains déplacements.
Il a annulé sa participation au sommet des BRICS à Johannesburg et au G20 à Rio. Cependant, il a effectué une visite en Mongolie, pays sous influence russe, qui a préféré ignorer son engagement envers la CPI pour préserver ses relations avec Moscou.
Netanyahu et ses soutiens internationaux :
Netanyahu pourrait compter sur des pays comme les États-Unis, qui n’ont pas ratifié le traité de Rome, pour voyager sans crainte.
Il sait également que ce mandat ne l’empêchera pas de rencontrer des hauts responsables de l’ONU si ces contacts sont jugés cruciaux pour des enjeux de sécurité internationale.