Efforts diplomatiques intensifiés pour une trêve à Gaza,
Le Hamas attendu lundi pour donner sa réponse
Alors qu'Israël poursuit ses frappes sur Gaza, les pourparlers pour une trêve, associée à la libération d'otages, s'intensifient.
Le Hamas devrait donner sa réponse lundi au Caire, tandis que la pression monte sur la scène internationale pour éviter une escalade du conflit.
Les efforts diplomatiques en vue d'une trêve dans les combats à Gaza et la libération d'otages prennent de l'ampleur ce dimanche, alors qu'Israël maintient ses attaques contre le territoire palestinien assiégé. Un haut responsable du Hamas a annoncé que le mouvement palestinien répondra lundi au Caire à une proposition de trêve israélienne, près de sept mois après le début de la guerre à Gaza.
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Samedi, le Hamas avait annoncé qu'il étudierait cette contre-proposition, précisant qu'il soumettrait sa réponse une fois son évaluation terminée.
Pendant ce temps, les frappes israéliennes se poursuivent dans le petit territoire assiégé où le Hamas est au pouvoir depuis 2007. L'armée israélienne a déclaré avoir visé "des dizaines de cibles terroristes" dans le centre de Gaza. Elle prévoit également une offensive terrestre à Rafah, où résident principalement des déplacés, suscitant des craintes de nouvelles pertes civiles dans une ville déjà durement touchée par les bombardements.
La communauté internationale intervient également dans la crise. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, depuis l'Arabie saoudite où se tient une réunion spéciale du Forum économique mondial, a appelé les États-Unis à empêcher une invasion terrestre à Rafah, qualifiant une telle opération de "plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien".
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est attendu en Arabie saoudite pour discuter des efforts en cours pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza.
Parallèlement, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, se rend à Beyrouth pour discuter des moyens d'éviter une extension du conflit, tandis que des échanges de tirs entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais se poursuivent à la frontière nord d'Israël.
Les détails de la contre-proposition israélienne n'ont pas été divulgués, mais selon certaines sources, elle inclut la discussion sur "l'établissement d'un calme durable" à Gaza.
Pendant ce temps, la pression monte sur le gouvernement israélien, avec des milliers de personnes manifestant à Tel Aviv pour exiger la libération des otages enlevés le 7 octobre, accentuant les défis politiques auxquels fait face le Premier ministre Benyamin Netanyahou.