Israël intensifie son offensive à Gaza : Au moins 23 morts dans une frappe sur Rafah
Israël a étendu ses opérations militaires dans le centre de Gaza, provoquant la mort d'au moins 23 personnes jeudi lorsqu'un missile a frappé un immeuble résidentiel à Rafah, dans le sud de Gaza.
Les victimes ont été transportées à l'hôpital koweïtien, situé à moins de 200 mètres de l'explosion, témoignant de la violence de l'attaque.
Depuis le début de la guerre avec le Hamas, plus de 21 300 Palestiniens ont perdu la vie en raison des tirs et des frappes aériennes israéliens, selon le ministère de la Santé de Gaza. En réponse, l'armée israélienne a déclaré que plus de 500 soldats, officiers et réservistes israéliens ont été tués depuis le 7 octobre, date à laquelle le Hamas a lancé une attaque contre Israël, faisant 1 200 morts dans le sud du pays.
Jeudi, un responsable du Hamas a rejeté l'idée d'une "cessation partielle ou temporaire de l'agression" comme étant insuffisante pour la libération des plus de 100 otages que détient Israël à Gaza, selon ses affirmations.
La pression s'intensifie également sur la situation des otages israéliens, avec des centaines de jeunes manifestants marchant de Tel Aviv vers Jérusalem pour inciter le gouvernement à agir. L'armée israélienne a assumé la responsabilité des trois otages tués par les troupes israéliennes, après la publication des conclusions finales d'une enquête sur des meurtres d'otages erronés survenus le 15 décembre à Gaza.
L'offensive israélienne s'étend au centre de Gaza, avec des bombardements de villes et de camps de réfugiés, entraînant des dizaines de morts et forçant des milliers de personnes à fuir. Environ 85 % des 2,3 millions d'habitants de Gaza ont maintenant quitté leur domicile. Les avions militaires et l'artillerie israélienne ont ciblé les camps de réfugiés de Bureij et Nuseirat, détruisant des bâtiments et aggravant la crise humanitaire.
Israël a annoncé cette semaine l'extension de son offensive terrestre au centre de Gaza, intensifiant les frappes aériennes et les bombardements avant l'intervention des troupes et des chars. Un hôpital à Deir al-Balah a reçu les corps de 25 personnes tuées dans la nuit, dont cinq enfants et sept femmes, selon les registres hospitaliers publiés jeudi.