Élection présidentielle en Iran : 19 millions de voix dépouillées, Pezeshkian en tête
Avec l'avancement du dépouillement des voix dans l'élection présidentielle iranienne, la compétition devient de plus en plus serrée entre le candidat modéré Masoud Pezeshkian
Avec l'avancement du dépouillement des voix dans l'élection présidentielle iranienne, la compétition devient de plus en plus serrée entre le candidat modéré Masoud Pezeshkian, actuellement en tête des résultats, et son rival conservateur Saeed Jalili. Cependant, un second tour semble de plus en plus probable.
Vers un second tour
Un second tour sera organisé entre les deux candidats ayant obtenu le plus de voix si aucun candidat ne parvient à obtenir plus de 50 % des suffrages au premier tour, en plus d'une voix de l'ensemble des bulletins de vote, y compris les bulletins blancs. Ce second tour aura lieu le premier vendredi suivant l'annonce des résultats du premier tour.
Dernières résultats
Le ministère de l'Intérieur iranien a révélé les derniers résultats du dépouillement, indiquant que le total des voix comptabilisées s'élève à 19 069 713.
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Le candidat modéré Masoud Pezeshkian est en tête avec 8 302 577 voix, tandis que son principal rival, Saeed Jalili, a recueilli 7 189 756 voix.
Par ailleurs, le ministère a confirmé que Mohammad Bagher Ghalibaf a obtenu seulement 2 676 512 voix jusqu'à présent, et Mostafa Pourmohammadi 158 314 voix, tandis que le nombre de votes invalidés atteint 742 554.
Ces élections se déroulent dans un contexte de tensions accrues dans la région, notamment en raison du conflit entre Israël et les alliés de l'Iran, le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban. À cela s'ajoutent les pressions occidentales croissantes sur Téhéran en raison de son programme nucléaire en progression rapide.
Les positions de Pezeshkian contrastent fortement avec celles de Jalili. Pezeshkian prône une réduction des tensions avec l'Occident, des réformes économiques, une libéralisation sociale et un pluralisme politique.
Des analystes estiment qu'une victoire de Jalili, fermement opposé à l'Occident, pourrait signaler un virage plus hostile dans la politique étrangère et intérieure de la République islamique.