Mandat d'arrêt requis à la CPI contre Netanyahu : Israël conteste officiellement
Israël a officiellement contesté la demande de mandats d'arrêt émise en mai 2024 par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant.
Cette contestation, transmise vendredi, remet en cause la compétence de la CPI dans cette affaire et la légitimité de la demande du procureur.
Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Oren Marmorstein, a annoncé cette démarche via le réseau social X (anciennement Twitter), affirmant qu'Israël ne reconnaît pas l'autorité de la CPI sur des affaires liées à ses actions. La décision de la CPI, annoncée en mai, concerne les accusations de crimes de guerre liés à la conduite des forces israéliennes lors du conflit avec Gaza.
Israël, qui n'est pas membre de la CPI, a longtemps rejeté son implication dans les affaires palestiniennes, considérant que le tribunal n'a pas juridiction sur les territoires palestiniens occupés. Le gouvernement israélien estime que ses actions militaires relèvent de sa défense nationale contre les attaques terroristes.
Cette affaire s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et les institutions internationales, qui reprochent au pays la gestion du conflit israélo-palestinien. Le procureur de la CPI avait justifié sa demande de mandats d'arrêt en soulignant les preuves présumées de crimes de guerre, mais Israël considère cela comme une interférence injustifiée dans ses affaires souveraines.