Orban invite Netanyahu en Hongrie : un défi au mandat d’arrêt de la CPI qui divise l’Union européenne
La décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre un mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahu, le 21 novembre, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, a suscité une vive controverse au sein de l’Union européenne.
Alors que les pays membres de l’UE sont tenus par le statut de Rome de coopérer avec la CPI, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a pris tout le monde de court en invitant Netanyahu à Budapest.
Un défi au droit international :
Orban, connu pour ses positions provocatrices, a qualifié la décision de la CPI de « honteuse » et promet que Netanyahu ne sera pas arrêté en Hongrie, en dépit de l’engagement de son pays au statut de Rome.
Cette prise de position a provoqué un clivage au sein de l’UE. Certains pays, comme l’Italie et l’Espagne, insistent sur le respect des décisions de la CPI, tandis que d’autres, comme la République tchèque et l’Autriche, critiquent ouvertement le mandat.
Une Union divisée :
Ce différend reflète deux problématiques majeures : l’absence d’une position commune de l’UE sur Israël et les tensions autour de l’application du droit international.
Viktor Orban, en défendant Netanyahu, remet en question les principes mêmes de l’Union européenne et met en lumière les désaccords internes sur des sujets clés, comme la souveraineté nationale et le respect du droit international.
Ce geste d’Orban marque un nouveau chapitre dans les relations entre Israël, la Hongrie et l’Union européenne.