Pourquoi les Talibans ont-ils interdit la diffusion d’images d’êtres vivants dans les médias ?
Le gouvernement contrôlé par les Talibans a annoncé l’interdiction de la diffusion d’images d’êtres vivants dans les médias à travers l’Afghanistan et a averti les journalistes dans plusieurs provinces de l’application progressive de cette loi.
Le gouvernement contrôlé par les Talibans a annoncé l’interdiction de la diffusion d’images d’êtres vivants dans les médias à travers l’Afghanistan et a averti les journalistes dans plusieurs provinces de l’application progressive de cette loi.
Dans une interview avec l’Agence France-Presse (AFP), Saif-ul-Islam Khyber, porte-parole du ministère de la promotion de la vertu et de la prévention du vice des Talibans, a déclaré : « Cette loi sera progressivement mise en œuvre à travers tout l’Afghanistan ».
Il a ajouté que la publication d’images d’êtres vivants est contraire à la charia islamique et que les Talibans imposent ces restrictions pour garantir le respect des normes islamiques.
L’été dernier, les Talibans ont annoncé un ensemble de lois composées de 35 articles dans le cadre des politiques de promotion de la vertu et de prévention du vice. Ces lois incluent de nouvelles restrictions sur les médias, notamment l’interdiction de diffuser des images d’êtres vivants, la diffusion de contenus contraires à la charia et à la religion, ainsi que la publication de nouvelles qui « dévalorisent les musulmans ».
Lors de leur première prise de pouvoir en Afghanistan (1996-2001), la diffusion d’images d’êtres vivants était déjà interdite dans le pays.
Parmi les dernières restrictions imposées par les Talibans aux femmes, il y a l’interdiction de faire entendre leurs voix ou de montrer leurs visages en dehors de la maison. Ces lois strictes ont suscité des réactions négatives et des condamnations internationales, notamment de la part des Nations Unies.
Les Talibans continuent d’insister sur l’application de leurs lois strictes, dont beaucoup rappellent la première période de leur règne dans les années 1990, lorsque les libertés civiles et les droits des femmes étaient sévèrement restreints.