Un passeport commun pour le Mali, le Niger et le Burkina Faso : un symbole de leur nouvelle alliance
Les autorités du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont annoncé la mise en circulation prochaine d'un passeport biométrique commun, marquant ainsi leur retrait de la (CEDEAO) et la formation de la (AES).
Cette initiative vise à harmoniser les documents de voyage et à faciliter la mobilité au sein de la région et à l'international.
Cette décision fait suite à l'émission par le Burkina Faso de nouveaux passeports biométriques dépourvus du logo de la CEDEAO, signalant son intention de se retirer de cette organisation régionale. Les trois pays, désormais dirigés par des juntes militaires, ont annoncé en janvier leur départ de la CEDEAO, exprimant leur volonté de renforcer leur coopération au sein de l'AES.
Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a indiqué que ces passeports seraient bientôt disponibles, précédant une réunion prévue des ministres des Affaires étrangères des trois nations. Parallèlement, le lancement d'une chaîne d'information commune est envisagé pour promouvoir une diffusion unifiée de l'information.
La CEDEAO a exprimé des préoccupations quant à l'impact de cette décision sur la liberté de mouvement et l'intégration économique des 400 millions d'habitants de la région, surtout dans un contexte de lutte contre des insurrections liées à Al-Qaïda et à l'État islamique qui déstabilisent le Sahel.
En résumé, le Mali, le Burkina Faso et le Niger s'apprêtent à introduire un passeport biométrique commun dans le cadre de leur nouvelle alliance, l'AES, reflétant leur retrait de la CEDEAO et leur volonté de renforcer la coopération régionale.