Washington met le Liban face à une alternative : la reddition du Hezbollah ou l’invasion terrestre
Washington propose une alternative au Liban : la reddition du Hezbollah ou une invasion terrestre, rejetée par Nabih Berry et ses alliés chiites.
Selon des sources proches des discussions diplomatiques, les États-Unis auraient proposé une seule option pour résoudre le conflit actuel sur le front libanais : la reddition du Hezbollah, la mise en œuvre de la résolution 1559 des Nations unies — qui exige le désarmement de toutes les milices — et l'élection d'un président libanais pro-américain. Cette proposition a été soumise au Parlement libanais et aux principaux acteurs politiques du pays.
Le président du Parlement, Nabih Berry, ainsi que son allié chiite Hezbollah, auraient catégoriquement rejeté cette offre. Ils considèrent cette initiative comme une violation de la souveraineté du Liban et une tentative de pression internationale visant à redessiner l’échiquier politique du pays.
Les tensions sur le front libanais restent particulièrement vives, alors que l’influence du Hezbollah, allié à l’Iran, est perçue comme un obstacle à une solution pacifique. Le groupe chiite, qui contrôle une grande partie du sud du Liban, reste un acteur incontournable sur la scène politique et militaire. Le rejet de cette proposition américaine pourrait intensifier la pression militaire, avec une possible escalade du conflit.
Washington, de son côté, maintient que l'éradication de la menace que représente le Hezbollah est essentielle pour la stabilité à long terme du Liban et de la région. La question d’une invasion terrestre, appuyée par des forces internationales, reste une option sur la table si une solution politique ne peut être trouvée.
La situation au Liban continue d’inquiéter la communauté internationale, alors que les violences entre Israël et le Hezbollah se multiplient à la frontière sud du pays, augmentant le risque d’un conflit régional élargi.