Manifestations féministes en France contre la montée de l'extrême droite
Le 26 janvier 2025, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes françaises à l'appel de la coordination féministe nationale, pour dénoncer la montée en puissance de l'extrême droite, en France et au niveau international.
Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte de résurgence inquiétante des idées d'extrême droite, notamment après l'investiture de Donald Trump en tant que président des États-Unis le 20 janvier 2025.
Selon les organisatrices des manifestations, l'extrême droite ne connaît pas de frontières et gagne du terrain à l'échelle mondiale, s’organisant autour de discours conservateurs, anti-immigration et souvent antiféministes.
La coordination féministe a souligné l’importance de lutter contre ces idéologies qui menacent les droits des femmes et des minorités. Dans leur manifeste, elles ont expliqué que les régimes d'extrême droite sont souvent synonymes de recul des droits reproductifs et de remise en cause des libertés fondamentales.
Elles ont dénoncé l’impact de ces politiques sur les populations vulnérables, qu'il s'agisse des femmes, des personnes LGBTQIA+, des travailleurs précaires ou des minorités ethniques. L’appel de ces militantes était clair : une résistance collective est essentielle pour défendre une société inclusive, égalitaire et respectueuse des droits humains.
À Paris, Marseille, Lyon, Lille et d’autres villes, des milliers de personnes ont défilé sous des slogans tels que "Pas de retour en arrière pour nos droits !" ou "Féminisme contre fascisme !" Les manifestantes ont exprimé leur volonté de ne pas céder aux forces réactionnaires qui menacent les acquis sociaux et les libertés individuelles.
À travers ces rassemblements, les féministes ont non seulement exprimé leur rejet des idées d'extrême droite, mais ont aussi réaffirmé la nécessité de renforcer les luttes sociales, d'inclure toutes les minorités dans le processus de transformation sociale et de promouvoir la solidarité entre les peuples.
Pour la coordination féministe, ces manifestations sont un point de départ et non une fin. Elles appellent à une mobilisation continue et à la construction de coalitions solides entre les mouvements sociaux et les citoyens engagés.
Selon leurs porte-paroles, la lutte contre l'extrême droite doit être quotidienne et globale. Il s'agit d’un combat pour la justice, l’égalité et la liberté, qui doit s’intensifier face à des idées qui cherchent à diviser et à exclure. Ce rassemblement à l’échelle nationale rappelle que la résistance aux idéologies de haine passe par l’unité et l’action collective.